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  • EN 1938

    Germaine BRAU est née, avec ce siècle, le 9 avril 1900 à Saint-Nazaire. Elle fut cuisinière, à 17 ans, dans un camp de militaires américains situé près de chez elle.

    En 1925, elle arrive en gare de VILLEFRANCHE-SUR-MER. Elle est aussitôt séduite par la beauté du site. Elle rêve d’avoir, en ce lieu paisible et rayonnant, son  propre restaurant.

    Bonne cuisinière, elle trouve aussitôt du travail. Des marins, en visite, déambulent sur les quais, entre les filets de pêcheurs. Ils sont à la recherche d’un restaurant, d’une taverne. Ils espèrent y faire glisser le temps et le mal du pays : quelques bières, whiskies et un bon repas à la française feront l’affaire.

    Elle ouvre un premier restaurant dans la rue de l’Église. Elle y rencontre un fringant chasseur alpin qui devient son mari : Louis Brau (La citadelle de Villefranche, aujourd’hui Mairie-Musée, est encore, à cette époque, une caserne, ou de jeunes français accomplissent leur service militaire).

    Deux filles naquirent de GERMAINE : l’aînée Claire, surnommée Poupette, et sa sœur cadette Josiane.

    Enfin !… En 1938, GERMAINE et son époux s’installent face à la mer quai Courbet presque vierge de commerces. Elle n’a pour voisinage que des remises de pêcheurs et des caves sans intérêt.

    Avec la fin de la guerre et du rationnement qui la suivit, le tourisme reprit sur la Côte d’Azur : de plus en plus de visiteurs fréquentaient “LA MERE GERMAINE”. Une ère nouvelle s’instaurait…

    Sa cuisine était celle de l’amour, des bonnes et saines denrées sans lesquelles il n’existerait pas de grande cuisine.

    Jean Cocteau, “Touche à tout de génie”, sous influence de son ami ALBERT LORENT, entreprend, vers 1950, la décoration de la Chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer. Chez GERMAINE, est établi le quartier général des opérations du chantier ; laborieuses et quelquefois critiques. Ce ne fut pas aisé de parvenir à offrir à la Prudh’homie des pêcheurs de Villefranche, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Beaulieu, un joyau que d’aucuns, mal informés, refusaient alors de recevoir. Quelques pêcheurs préféraient conserver, à leur usage, cette Chapelle désaffectée qui leur servait de remise à filets.